Project Description

JEAN-NOËL LIAUT ©Olivier-Marty

Présence : Samedi 23 et Dimanche 24 novembre – Préfecture place 39

Jean-Noël Liaut est écrivain, traducteur et journaliste.

Il a publié une quinzaine de titres parmi lesquels Elsa Triolet et Lili Brik (Robert Laffont, 2015, Grand Prix de la Biographie de l’Académie française) et Nancy Mitford La Dame de la rue Monsieur (finaliste du prix Goncourt de la Buiographie en 2019).

La princesse insoumise – Allary

Elle fut la dernière grande princesse indienne. Une amoureuse, une femme de pouvoir, une féministe avant l’heure.

Issue de deux lignées de maharajas, Gayatri Devi grandit dans l’Inde des années 1920 au cœur de palais somptueux, dont certains comptent jusqu’à 400 domestiques. Courses à dos d’éléphant, chasses à la panthère, lec¸ons d’histoire-géographie délivrées par sa mère à bord d’un petit avion survolant l’Himalaya : la jeune héritière rec¸oit une éducation princière.

Tombée amoureuse du maharaja de Jaipur, elle découvre, en se mariant, la dure loi du patriarcat indien : les femmes doivent rester invisibles et vivent voilées, entre elles. Mais loin d’accepter ce statut, Gayatri Devi révolutionne son rôle d’épouse. Amie intime de la reine d’Angleterre et de Jackie Kennedy, elle crée la première école pour filles au Rajasthan.

Belle, intelligente, résolue, elle sait faire avancer ses idées progressistes, jusqu’à s’engager pour la protection des animaux. Première femme de son rang élue au Parlement, elle défie publiquement Nehru, Premier ministre. Cela lui vaudra l’inimitié de sa fille, Indira Gandhi, qui, parvenue au pouvoir, la jette en prison.

Des fastes des maharajas à la perte de leur influence, du joug britannique à l’Indépendance, de la soumission des femmes à leur tentative d’émancipation, l’histoire de Gayatri Devi est celle d’une princesse insoumise dont le destin se confond avec l’avènement de l’Inde moderne.
 » Dans cette biographie aussi mouvementée que poétique, Jean-Noël Liaut retrace l’image d’une princesse courage qui a brisé les barreaux de sa prison dorée.  » Dominique Bona, de l’Académie française, Version Femina